Les nuisibles en 2025 : flambée estivale des punaises de lit & nouvelles stratégies antiparasitaires en ville

Une hausse spectaculaire des infestations de punaises de lit

Cet été en France, un phénomène alarmant se confirme : les infestations par les Punaise de lit affichent une hausse d’environ +50 % en juin 2025 par rapport à juin 2024. Une étude des professionnels du secteur, publiée le 24 juillet 2025, fait état de cette progression marquée. (Nice-Matin)
Les zones urbaines, et notamment l’Île-de-France, restent parmi les plus touchées. (mesderatiseurs.fr)
Plus précisément, dans le département des Yvelines, les signalements ont même grimpé de 50 % cette année. (InfosYvelines)

Pourquoi cet essor ?

• Mobilité accrue, tourisme, rotation des hébergements : hôtels, logements étudiants, locations saisonnières sont des vecteurs majeurs. (Docteur Nuisibles)

• Densité urbaine et copropriétés avec circulation constante de personnes et d’objets transfèrent plus facilement les nuisibles d’un logement à un autre. (InfosYvelines)

• Une saison estivale à haut risque, traditionnellement plus propice aux infestations. (DKM Experts)

• Bien que les interventions professionnelles aient connu une légère baisse globale (-26 % sur les 6 premiers mois de 2025), la montée en puissance estivale reste préoccupante. (Sereni-d®)

En pratique : ce qu’il faut savoir

• La présence de punaises de lit n’est pas un signe de mauvaise hygiène : elle dépend plutôt de leur introduction (voyage, transfert d’objets, hébergements collectifs). (Santé et Autonomie)

• Une détection rapide permet d’éviter une infestation massive.

• Pour les gestionnaires d’immeubles, hôtels ou résidences : renforcer la prévention avant la saison estivale est devenu incontournable.

La ville face aux rongeurs : le cas de Paris

Si les punaises de lit occupent actuellement le devant de la scène, le problème des rats reste lui aussi d’actualité dans les grandes métropoles.

Nouveaux dispositifs à Paris

• Dans le 5ᵉ arrondissement, la mairie a déployé des corbeilles anti-rongeurs fermées et des bacs à déchets éco-conçus pour limiter l’attractivité des rats : 35 modèles ont ainsi été installés autour des squares Viviani, Langevin et Saint-Médard. (Mairie du 5ᵉ arrondissement)

• Une politique municipale plus vaste rappelle l’importance d’une gestion globale : signalement citoyen, dispositifs mécaniques, sensibilisation aux déchets et à la propreté. (PARIS - Visit Paris)

Un changement de paradigme ?

Un article paru début septembre 2025 évoque même la possibilité de cohabitation raisonnée avec le Rat surmulot : l’idée est de privilégier la maîtrise et la réduction des nuisances plutôt que l’extermination systématique. (socialter.fr)
Ce glissement conceptuel pourrait influencer les stratégies des entreprises de dératisation et de désinsectisation dans les années à venir.

Que retenir pour votre habitation ou votre entreprise ?

1. Prévenir vaut mieux que guérir : avant la période à risque (printemps-été), vérifiez les accès, surveillez les bagages/hébergements et mettez en place des protocoles simples.

2. Professionnaliser l’intervention : face à +50 % d’infestations pour les punaises de lit, s’appuyer sur des experts certifiés, utiliser des traitements adaptés est devenu impératif.

3. Adopter une vision immobilière globale : copropriété, immeuble collectif, hôtel ou location saisonnière : la gestion des nuisibles implique aussi les parties communes, les objets rapportés, la circulation des personnes.

4. Surveiller et adapter la réglementation : le cadre évolue, avec des obligations pour les bailleurs, les exploitants hôteliers, et des campagnes d’information renforcées. (Safelit)

Pourquoi ce sujet est-il crucial en 2025 ?

• Il touche directement la santé et le bien-être (troubles du sommeil, stress, démangeaisons, isolement social pour les cas de punaises de lit) : les autorités le reconnaissent. (Santé et Autonomie)

• Il engage la réputation des entreprises et établissements : un établissement infesté peut subir des conséquences majeures (image, clientèle, conformité).

• Il s’insère dans la transition urbaine et environnementale : la gestion des nuisibles ne relève plus uniquement de l’interventif, mais d’une stratégie globale incluant déchets, déchets touristiques, mobilité.